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Pour préparer la Fête du ruisseau des 30 septembre et 1er octobre 2023, le collectif des Gammares vous invite à participer à...
 

La conférence Voix d'eau du 3 septembre 2023

de 11h à 12h30

Dans le Jardin de la cascade à la Cité des arts de la rue

dans le cadre d'Un dimanche aux Aygalades

 

Intervenante: Jeanne Guien

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Comment l’acte de boire est devenu jetable ?
 

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Gobelets, bouteilles, pailles, canettes et bien sûr Capri-sun font partie des déchets que l’on trouve le plus souvent dans le ruisseau. Par un étrange paradoxe, ce sont les objets qui servent à boire qui rendent nos eaux imbuvables ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Ces objets sont tous des produits jetables. Cela paraît très banal, mais pouvait  sembler étrange pour les ancien.nes. L’eau potable était (et devrait toujours être) un sujet de préoccupation collective. Comment est-elle devenue un bien de consommation jetable ? Jeanne Guien a étudié le consumérisme à travers l'histoire de plusieurs de ces produits "à usage unique". Elle rappelle que le monde industriel ne se contente pas de fabriquer des objets, mais qu'il produit surtout des comportements qui les rendent nécessaires. Par exemple : j'ai soif - je vais au magasin - j’achète - je bois - je jette.  Le consumérisme désigne une logique de marchandisation de tous les gestes, notamment les plus simples. Comprendre que cette marchandisation a une histoire, des tours de forces, des allié.es (la publicité notamment, et trop souvent les pouvoirs publics), qu’elle répond aux besoins des industries, nous rappelle que la vie aurait pu s'organiser autrement. Réfléchissons ensemble à séparer l’acte de boire et celui de jeter, à reprendre soin de nos cours d'eau et de nous-mêmes à cette occasion.


Jeanne Guien est docteure en philosophie et agrégée. Elle est spécialiste de l'histoire du consumérisme, de l'obsolescence et des produits jetables.  Elle co-anime l'émission Hors-Série et documente sur son blog certains enjeux sociaux et politiques liés au déchet : conditions de travail des travailleur.ses du déchet, politiques d’ « économie circulaire », injustices environnementales en France, répartition inégale de l’étiquette « écologiste » dans les luttes et les mouvements sociaux.

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Participation libre et gratuite

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Écailles
MOSAÏQUE-ATELIERS
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       Ateliers au Jardin de la cascade
        A la Cité des arts de la rue
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       Les mercredis 13 & 20 septembre 14h à 16h
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Dans le lit du fleuve sont abandonnés des fragments de céramique, de verre, vestiges de vies quotidiennes que les riverain.e.s ont laissés polir. 

Le geste consiste à récolter ces fragments afin de composer une mosaïque sur un petit support plat. Cette mosaïque constitue alors une écaille du dragon créature du fleuve. 

Un nouvel éclat sollicitant de nouveau la créature, un nouveau reflet dans l'eau.

Chaque écaille est cartographique et représente l'endroit où les fragments qui la constituent ont été prélevés. C'est aussi un totem qui concilie les dragons chimiques à la créature gardienne et forme le début d'une nouvelle peau protectrice pour la gardienne. 

L'ensemble de ces écailles forme ainsi une carte sensible du fleuve et dessine collectivement la forme de la créature tout au long de son sillon.

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Par Melvil Legrand, dans le cadre des projets Rouvrir le monde financés par la DRAC PACA

Dans le jardin de la cascade à la Cité des arts de la rue, 225 avenue Ibrahim Ali 13015 Marseille

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Participation libre et gratuite

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Les modulations de CARING BANQUISE
STAGE
- Danse, Soin et Paysage
Initiation aux pratiques de Caring Banquise

Activisme par la tendresse
Samedi 16 septembre - 14h à 19h
Dimanche 17 septembre - 10h à 17h
Les modulations de CARING BANQUISE.jpg

Dans le cadre de la diffusion de Caring Banquise pour la Fête du ruisseau le samedi 30 septembre, la compagnie des Corps Parlants, Mathilde Monfreux et Anne Gaëlle Thiriot donneront un stage d’initiation tout public aux pratiques de danse reliées à ce projet sur le ‘care’ (autour du geste de danse et du geste de soin en extérieur ).

Ces pratiques s'inspirent du contact-improvisation, de nos capacités à investir notre potentiel magique, notre imaginaire de soin, notre relation au rituel et à la danse.

La compagnie des Corps Parlants:
- recherche entre 10 et 15 personnes, entre 10 et 90 ans, désireuses de s’engager sur le stage et la performance du 30 septembre à l'occasion de la Fête du ruisseau. (Répétition générale le vendredi 29 septembre après-midi et soir - horaires à préciser ultérieurement).
- pourra accueillir des personnes désirant découvrir les pratiques et ne pas s’engager ni sur les deux jours ni sur la performance dans la limite des places disponibles : soit 25 personnes par jour.

Réservation obligatoire pour le groupe complice avant le 12 septembre 2023 (inscrivez-vous, nous reviendrons rapidement vers vous).
Réservation conseillée mais pas obligatoire pour les autres, puisque les places seront limitées.

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Les propositions qui vous seront faites, engageront le toucher ou la proximité entre les corps. Nous vous invitons à venir avec des vêtements confortables et salissables car nous explorerons sur les berges du Ruisseau (bottes/baskets et/ou tongues).

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Où: A la Cité des arts de la rue, 225 avenue Ibrahim Ali 13015 Marseille

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STAGE GRATUIT. Il est recommandé de participer les 2 jours (si vous souhaitez vous inscrire, merci de le faire ci-dessous pour chacun des jours: pour le 16 septembre et, à nouveau, pour le 17 septembre). Si vous souhaitez ne prendre part au stage qu'un seul jour, vous le pouvez, le samedi (choisissez le 16 septembre, ci-dessous):

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La Cie des Corps Parlants a été créé en 2009 et est basée à Marseille. Elle est dirigée par la chorégraphe et danseuse Mathilde Monfreux, qui en lien avec des collaborateur.rices, crée des spectacles et des performances de danse souvent pluridisciplinaires. La grande majorité des créations de la compagnie sont à la fois destinées aux plateaux de théâtre et à l’extérieur. Elles s’exposent aussi et se jouent dans des lieux d’art, des friches industrielles, des espaces publics, des commerces, des sites spécifiques. Ces créations viennent questionner les frontières entre les espaces de représentation et de jeu, entre l’intérieur et l’extérieur, entre l’artiste et le public. La compagnie a une forte activité de transmission, reconnue pour son articulation avec les spécificités des lieux et pour sa cohérence avec son projet de création. Mathilde Monfreux a été artiste associée du CNAR le Citron Jaune en 2012, de Fabri de Pereisc en 2011, et de la Compagnie, lieu de création, Marseille, en 2015.

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Mathilde Monfreux [chorégraphe/danseuse/performeuse et pédagogue] La notion de « corps en relation » irradie son travail et elle étire cette dimension de «contact» aux relations, aux objets, aux contextes. Elle participe au développement du contact improvisation et du post contact improvisation en France et à l’Etranger, auprès d’un public professionnel ou amateur,: à la Ménagerie de verre, pour le CCN de Caen, au sein d’Ecoles D’arts. Elle précise sa démarche chorégraphique lors de la formation pour chorégraphe à Royaumont en 2017. Elle poursuit plusieurs collaborations en tant qu’assistante chorégraphique comme pour la Cie Libertivore (cirque), Les Harmoniques du Néon (voix- musique expérimentale), et est récem- ment invitée par la Cie Arrangement Provisoire (Jordi Gali et Vania Vaneau). Elle a dansé avec les chorégraphes Didier Silhol, Pé Vermeesh, Anja Hempel, Patricia Kuypers et auprès des plasticiens Elisabeth Saint Jalmes et Rémi Uchéda. Elle a dansé auprès d’artistes issus du cirque : Camille Boitel, Armelle Devigon, Laurent Chanel.

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Anne Gaëlle THIRIOT [danseuse] est une artiste chorégraphique indépendante qui agit auprès d’un public très varié, des professionnels de la danse au travail de sensibilisation, collabore avec de nombreux artistes et crée également ses propres pièces. Elle est spécialisée en Contact Improvisation, danse contemporaine et choréologie (théorie et pratique basée sur Rudolf Laban) et aime les constructions qui offrent une perspective vue du corps tout en offrant des compositions qui satisfont l’oeil et l’esprit, où un imaginaire se révèle grâce à une relation à l’espace. Ses intérêts principaux sont de relier les processus créatifs et performatifs aux techniques et approches d’improvisation dans des contextes à échelles très variées, la diversité et la pluralité identitaire. Depuis 2015 elle collabore avec le collectif Exit Map et depuis 2018 elle développe un nouveau projet avec Alessandro Franceschelli et Patrick Gaïaudo, Autopor- trait avec Barbe.Elle a travaillé notamment avec Noa Zamir, Lisa-May Thomas, h2dance, Mualem & De Filippis (Sasha Waltz and Guests), Becky Namgauds, Nancy Stark Smith, Si- monetta Alessandri, Annie Lok, Rick Nodine, Glyndebourne Opera, et est artiste associée avec Candoco Dance Company depuis 2010 (compagnie avec des personnes avec des handicaps physiques).

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Créatures de Made in the River
ATELIERS

Les 17, 18 et 25 septembre
14h à 16h

A la Cité des arts de la rue

Les créatures Made in The River réapparaîtront à l'occasion de la Fête du Ruisseau...
Vous pouvez participer à l'émergence des Créatures en assistant à des ateliers à la Cité des Arts de la Rue

Quelles créatures avons-nous trouvées, se faisant jour des entrailles de la rivière, et que peuvent-elles nous dire sur cette nature cachée et sous-explorée? Que peuvent-elles nous dire sur sa relation avec l'être humain?
En observant attentivement et en trouvant des moyens d'imiter la créativité transformatrice de la rivière, ses pouvoirs digestifs, Made in The River introduit un public plus large à l'idée de co-création entre l'humain, le plus qu'humain et le non-humain. Ces créatures manifestent les esprits et les énergies du cours d'eau.

 

Plus d'infos

& Un film réalisé par l'artiste Bulat Sharipov

 

 

Made in the River est un projet collectif soutenu par l'Hôtel du Nord et les membres du collectif des Gammares. Il explore la manière et l'ingéniosité de la rivière pour digérer et réutiliser les détritus humains déposés dans ses eaux. C'est alors une nouvelle cosmologie pour Caravelle-Aygalades qui se crée.

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Renouer avec la canne- SAFI.png

Renouer avec la canne

WORKSHOP
Gestes collectifs et travail de la canne de Provence

Vendredi 22 septembre & samedi 23 septembre
9h30 à 17h

 

La canne de Provence accompagne nos sociétés depuis la nuit des temps, de la canisse au calame, les objets et les gestes issus de ce compagnonnage sont nombreux. Pourtant, depuis plusieurs années, la canne est devenue envahissante, notamment le long des berges et dans les milieux humides, et a ainsi été récemment qualifiée d’« indésirable » par l’UICN. De nombreuses études montre que l’approche de sa gestion par la destruction favorise en fait sa propagation par la dispersion et la stimulation de ses rhizomes.

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Ce chantier thématique vous invite à explorer l’hypothèse de vivre avec la canne et à redécouvrir des usages qui jardinent le cannier.

A partir d'une collection d’outils en cours d’élaboration, le Collectif SAFI vous propose de couper, refendre, mettre en forme et de valoriser ce bio matériau, d’explorer les gestes d'une gestion vertueuse et de renouer avec la canne.

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SAFI - Collectif de plasticiens-cueilleurs.

Du Sens, de l’Audace, de la Fantaisie et de l’Imagination, est un collectif d’artistes plasticiens fondé en 2001 par Stéphane Brisset et Dalila Ladjal. SAFI travaille, apprend, rêve, partage, imagine, transmet à partir du végétal. Non pas la nature conservée, ni la nature domestiquée, mais celle plus complexe des espaces en friche, des frontières de la ville, là où le jeu reste possible tout en posant les enjeux du devenir urbain. Le collectif explore les ressources, se nourrit de rencontres, prend le temps de la résidence, du vagabondage et de l’expérimentation pour prendre le pouls des territoires traversés. Il met en valeur, en lumière, la conversation intime entre des hommes et leur environnement. À partir d’un répertoire de gestes fondamentaux : marcher, sentir, écouter, manger… SAFI invite à traverser des zones oubliées, à pratiquer des gestes vernaculaires et à (re)découvrir des richesses insoupçonnées. Il propose de faire des expériences sensibles qui révèlent ce qui sous nos yeux se dérobe, peut-être par habitude. il propose de découvrir qu’une mauvaise herbe peut être un végétal étonnant, un délice en cuisine ou un matériau d’avenir et constitue un véritable héritage qui nous aide à comprendre notre environnement, nous relie les uns aux autres et fait apparaître la ville sensible et affective.

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       Workshop de 2 jours, gratuit sur inscription:

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Ce workshop s’inscrit dans le cadre des actions portées par le collectif de Gammares qui réunit des associations et acteurs actifs le long du ruisseau des Aygalades à Septèmes-les-Vallons et à Marseille.

il fait partie des actions soutenues par l’EPAGE HuCa et a également vocation à tisser des liens entre communautés riveraines des fleuves côtiers Aygalades et Huveaune.

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Comment récupérer les rivières de l'Anthropocène ?

PROJECTION & BALADE

Dans le cadre du festival "Allez Savoir" de l'EHESS
Dimanche 24 septembre - 9h à 13h

Pour apprendre à composer avec ses entités foisonnantes afin de bâtir des utopies en commun, est ici proposée une expérimentation en triptyque : saisir par la création filmique (scientifique et écopoétique) l’inaudible et les invisibles ; éprouver par la marche le passé et le futur des Aygalades ; inventer par de nouveaux récits des réparations véritablement cosmopolitiques.

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Première étape : saisir les réels multiples de la rivière : Projection de Méandres ou la rivière inventée (PAD mars 2023) de Marie Lusson. Projection en présence de la réalisatrice.

Le film Méandres ou la rivière inventée articule de manière simultanée des dimensions techniques, émotionnelles et sociales, mais aussi l’infiniment petit et l’infiniment grand, rendant tangible la pluralité des mondes plus qu’humains à recomposer. A rebours des usages classiques des films documentaires, ce film a été imaginé pour accompagner les débats comme une invitation à éprouver nos attachements aux rivières et leurs infravies et, ainsi, reconnecter le sensible et l’intelligible. Il prépare le spectateur du festival Allez Savoir à être alerte et attentif lors de sa rencontre avec le ruisseau des Aygalades, favorisant plus largement le débat sur les futurs désirables des rivières.

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Deuxième étape : éprouver le bassin-versant des Aygalades avec le Collectif des Gammares.

Marche collective au départ de le la Vielle Charité, organisée avec le collectif des Gammares, collectif protéïforme se rassemblant pour apprendre à prendre soin collectivement du ruisseau Caravelle-Aygalades. Ce petit cours d’eau, long de 17 km, prend ses sources dans le versant Nord du massif de l’étoile, entre Septème-les-vallons, les Pennes-Mirabeau et Simiane-Collongue pour traverser les quartiers Nord de Marseille, jusqu’au quartier d’Arenc, où son histoire s’est singulièrement entremêlée à celle du développement industriel et portuaire. Durée de la marche jusqu'au chantier de renaturation du ruisseau Caravelle-Aygalades : deux heures

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Troisième étape : Cheminer et refaire « communs » avec l’eau avec Christelle Gramaglia (projet Restau’débat).

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        Gratuit - Sur réservation:

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Marie Lusson est cinéaste et sociologue des sciences à l'Inrae (Montpellier). Ses recherches portent sur les projets de restauration de rivières comme champ d'expérimentation de politiques de la nature. Elle s'intéresse plus largement aux recompositions qu'entraîne la cohabitation entre humains, non-humains et non-vivants, notamment par l'ethnographie filmique.

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Antoine Devillet est chercheur en philosophie au sein du Bureau des guides du GR2013, à l’interstice entre enquêtes philosophiques, paysagères, artistiques et fabrique de communautés territoriales collectives citoyennes. Il est diplomé en philosophie des sciences à l’Université Libre de Bruxelles suite à la défense de son mémoire sur les récifs artificiels comme trajectoire technique figurant les mutations au sein des pratiques de biologie de la conservation.

 

Christelle Gramaglia est titulaire d’une thèse de sociologie (Mines PSL) qui portait sur des procès associatifs relatifs à des pollutions de rivières. Ses recherches plus récentes portent sur l’habitabilité des territoires productifs pollués qui ont été présentées dans l’ouvrage Habiter la pollution industrielle. Expériences et métrologies citoyennes de la contaminations, paru en 2023. Elle consacre le reste de son temps à des expériences participatives destinées à favoriser la co-construction des projets de restauration des rivières dans le cadre d’une réflexion plus large sur le care écologique. 

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Les Ateliers du démantèlement

Expérience MULTIFORME

Sur le bassin versant du fleuve-côtier
La semaine du 24 au 29 septembre
 

Les ateliers du démantèlement sont une série d'ateliers, de balades et de discussions autour de cette notion de "démantèlement", qui suppose que nous dépendons pour notre subsistance d'infrastructures industrielles et économiques qui au long termes nous condamnent. Ces ateliers nous proposent de chercher à construire une pensée commune pour déconstruire ces dépendances et se défaire de ces réseaux mortifères.

 

Par le collectif Hydromondes

À la croisée des arts, des sciences et des luttes, le collectif Hydromondes déploie ses actions par l'enquête et l'immersion.

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